Le surpoids est très répandu
Les chiffres sont alarmants : En Allemagne, presque la moitié des femmes, six hommes sur dix et un enfant sur sept souffrent de surcharge pondérale ! Pour l’Autriche et la Suisse, les chiffres sont similaires. La consommation de sucre, de graisse et de sel est supérieure à la quantité recommandée par les spécialistes. Le résultat ? Excès de poids, hypertension et hyperlipidémie. Il a été prouvé que ces facteurs augmentent substantiellement le risque de diabète et de maladies cardiovasculaires.
Comment se présente le plan d’action ?
La nouvelle politique sanitaire du gouvernement allemand est comme suit : Réduire la consommation et les calories des plats préparés, tout en les rendant plus sains. Il s’agit notamment de baisser significativement, à partir de 2019, leur teneur en sucre, en graisse et en sel. Certains conditionnements, tels que les emballages de format xxl, sont également critiqués par les responsables de la politique de santé. Pour ce qui est du sel, l’objectif consiste à réduire sa teneur dans le pain et les pâtisseries, la charcuterie et les surgelés classiques comme la pizza. Pour les boissons sans alcool, une réduction à deux chiffres de la teneur en sucre est visée. Les produits laitiers et les céréales telles que les cornflakes seront soumis à des reformulations similaires. Les produits riches en graisses sont également réexaminés dans le but de réduire leur teneur en acides gras saturés et en acides gras trans de production industrielle. La matière grasse présente dans les pâtisseries telles que donut ou boule de Berlin (une sorte de beignets) pourra éventuellement être baissée grâce à une nouvelle méthode de friture actuellement testée. D’autres sources de graisse, par exemple la margarine pour la pâtisserie ou la graisse de cacahouète hydrogénée, seront remplacées par des alternatives plus saines.
Un comité consultatif supérieur composé de scientifiques, associations de consommateurs et de caisses maladie accompagnera la réalisation de cet accord. Le but est d’atteindre ses objectifs d’ici 2025 au plus tard. L’industrie alimentaire sera ensuite encouragée à adopter ces normes, à titre volontaire. Les associations de protection des consommateurs critiquent le fait que l’accord soit de caractère non contraignant.